J’habite dans une grande maison face à la mer. J’observe les vagues, je plonge souvent en grande profondeur, toujours sans appareillage. Les hauts-fonds nous aspirent et nous aspirons à eux. Ce silence, ce sublime silence ! Et la certitude absolue d’être la seule à voir ce que je vois. Ouvrir les yeux, découvrir ce que personne n’a jamais vu et selon toutes probabilités ce que personne ne reverra plus jamais ! Je suis émue. Je vais pleurer, c’est bête.