En fait, tu t'accroches à ta sacro-sainte objectivité comme l'enfant à son hochet. Mais si on réfléchit un peu, on voit vite que ça ne veut rien dire, ce prétendu regard objectif que tu jettes sur les choses, c’est une façade, un brouillard de mots, un écran. On la perce très vite ta fumée du langage, on comprend tout bêtement que c'est le vernis le plus accommodant que tu aies trouvé pour recouvrir cette montagne d'indifférence qui s'accumule en toi. Oui, tu vis dans le mensonge et dans l'indifférence. Et l'espèce de rationalité boutiquière que tu mets à peser le bien et le mal, je la trouve franchement ridicule. Voilà, je l’ai dit, tant pis si ça te fâche.