-. Ah, c’est sûr, des migrants qui se noient par centaine, ça choque. Mais quelle idée de s’entasser au prix fort dans des rafiots pourris pour atteindre des régions où ils n’ont pas leur place.
-. Au moins quand ils meurent tranquillement dans leur pays, ça fait moins de vague. Ce qu’on ne sait pas, c’est comme si ça n’existait pas.
-. Et bien sûr, on peut toujours compter sur les media pour charger la barque. Il est vingt heures, mesdames et messieurs bonsoir, 800 morts, ici, 200 là-bas, et revenez demain ce sera pareil : comment bien digérer après ça ?