-. Prenons une tête ! Une tête comme la vôtre, comme la mienne. Imaginez qu’on puisse la fracturer cette tête -. sans violence, sans brutalité. Et là, qu’on se mette à répertorier les sons qu’il y a dans cette tête. Les sons entendus dans une ville par exemple. Avez-vous déjà pensé à ça ? Au nombre de sons différents qui vous atteignent quand vous marchez une journée dans la ville ? Sans compter les phrases perçues au hasard, les comptines de l’enfance, oui ! Et les mélodies qui vous reviennent par bouffée, les rengaines, voilà. Nous vivons chaque jour avec un monde sonore dans la tête. Et maintenant, imaginez que chacun d’entre nous puisse extérioriser tout ça. Ici, nous sommes quelques-uns, et à un signal donné, chacun ferait entendre à l’autre l’univers sonore personnel avec lequel il vit : quel programme, non ? On essaie ? (On entend un concert de sons, bien choisis, bien montés, quelque chose comme une vraie création sonore que tous les participants disponibles, y compris le personnel hors scène, viennent écouter.)