Ne sors pas ce soir. Je t’en prie, reste ici. Si tu sors, il se passera ce qui se passe chaque fois que tu sors : un coup de téléphone du poste de police me demandera de venir d’urgence, « votre fille est dans un sale état ! ». Et quand j’arriverai, tu seras hagarde, hébétée, souillée, sachant à peine qui je suis, et je devrai te ramener ici dans la rage de savoir que tu fréquentes des gens infréquentables, dangereux. Et dans la honte de n’avoir pas le courage de leur mettre une balle dans la tête.