-. Pierre, je suis à Venise, je nourris les pigeons. J'ai décidé de partir ce matin en me réveillant, quand j'ai vu que tu n'étais déjà plus là. Tu rentres tard la veille , tu pars tôt le lendemain, j'ai cinquante ans : qui suis-je, ai-je pensé ? Il me semblait que la réponse se trouvait dans un acte à poser. Que je devais rejoindre une image d'éternité. Venise m'a paru un excellent point de fuite, quoique la ville s'enfonce lentement dans la mer, mais c'est la ville de Casanova, je ne désespère pas de le rencontrer sur le Rialto. Prends cette carte postale pour ce qu'elle est : un baiser et un adieu.